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Maria D'Apparecida - Une Maria pas comme les autres

Mazé Torquato Chotil
Libros: Música

Disponible

25,90 € impuestos inc.

Ficha técnica Libros

Sello Independiente
Estilo Música
Año de Edición Original 2019
Observaciones en Francés

Más

192 páginas (15 x 22 cm, ilustrado en color) (Peso: 294 g)

"Primera cantante negra de Brasil que cantó Carmen en la Ópera de Paris, Maria d'Apparecida (Maria da Apparecida Marques) (Rio de Janeiro, RJ, 17 de enero de 1926 - Paris, Francia, 4 de julio de 2017) fue la gran embajadora de la música brasileña, lírica, folclórica y popular en Francia durante la segunda mitad dl siglo XX. Destino singular el suyo, ya que, mujer tocada por la gracia con el don de la voz y la belleza, que consiguió el reconocimiento de todos sus dones, que fue modelo de un pintor reconocido, que sedujo a hombres famosos, que recibió numerosos elogios de Jean-Louis Barrault a Henri Dutilleux, que grabó más de veinte discos, que incluso tuvo una relación con un príncipe como en los cuentos de hadas, terminó sola en París, olvidada durante más de dos meses en el Instituto Médico Forense sin que nadie se preocupase por su desaparición.
La biografía de Maria d'Apparecida se puede catalogar como de rabiosa actualidad porque toca temas como el exilio, la liberación de la mujer, la lucha por la emancipación racial, la soledad en la vejez y la fragilidad de la gloria."

Escrita por la escritora y periodista surmatogrosense Mazé Torquato Chotil, residente en Francia desde mediados de los años 80, ésta es la primera edición -en versión francesa de Bernard Chotil-, patrocinada por la asociación Les Amis de Maria d'Apparecida, asociación creada en marzo de 2018, que tuvo como primer objetivo dar una sepultura digna a los restos de la artista (sin parientes directos y al vivir sola, nadie los reclamó y fue enterrada en una fosa común) y que ahora tiene como objetivo preservar su memoria y dar a conocer su obra.

"Maria d’Apparecida fut la première brésilienne mulâtresse à interpréter Carmen à l’Opéra de Paris où elle a obtenu un grand succès tant auprès du public que de la presse.
Née Maria da Apparecida Marques, artiste lyrique (mezzo-soprano), interprète du répertoire classique, de la musique populaire et du folklore brésilien. Élève du Conservatoire National de musique de Rio de Janeiro, de l’École Normale de musique de Paris et du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Officiellement née le 17.01.1936 à Rio de Janeiro (Brésil) elle est morte le 04.07.2017 à Paris, ville qu’elle avait adoptée dès la fin des années 1950. Fille de Dulcelina Marques et de père inconnu, sa mère meurt alors qu'elle est encore enfant. Elle est élevée dans la famille de l’avocat Germano et Lucília de Azambuja où travaillait sa mère et partage son éducation avec les enfants du couple Maria Zélia, Aloísio et Gilda dont elle était très proche. Elle bénéficie d'une éducation bourgeoise, étudie le piano, la danse et le chant.
Elle exerce d'abord le métier d'institutrice, devient speakerine à la Radio Globo (Brésil), avant de débuter sa carrière en 1961 à l’Odéon-Théâtre de France, dirigé par Jean-Louis Barrault (récital de chansons brésiliennes : Villa Lobos, Waldemar Henrique, Ernâni Braga et H. Tavares). Elle chante Carmen à l’Opéra de Bordeaux (1963), participe au festival de Berlin, scroll produit en Bulgarie… revient en France pour une consécration à l’Opéra de Paris où elle chante Carmen à partir du 26 septembre 1965.
Sa brillante carrière lyrique s'interrompt brutalement suite à un accident de voiture en 1974.
Après trois ans d'arrêt elle revient sur scène en tant qu'interprète de la chanson populaire brésilienne avec le disque "Maria d’Apparecida canta Baden Powell".
De 1960 à 1990 elle a enregistré plusieurs disques de folklore, de musique classique et de musique populaire, obtenant de nombreux prix et devenant une grande ambassadrice de la musique brésilienne en France et en Europe.
Muse du peintre surréaliste Félix Labisse, elle est immortalisée plusieurs fois sur des tableaux dont les plus connus sont ceux de la période bleue du peintre. Après la disparition de l'artiste, elle a fait don de tableaux au Musée de la Chartreuse de la ville de Douai où le peintre est enterré. Elle a aussi offert Le Bonheur d’être aimée au Musée National d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou."